D'où viennent les pandémies ?

Définition

Le premier à avoir utilisé l’expression “diversité biologique” est Ray Dasmann, un professeur d’écologie (1919-2002), considéré comme l’un des fondateurs du mouvement de protection de la nature. En 1985, le botaniste Walter Rosen la contracte en « biodiversité », qui désigne le tissu vivant de notre planète, comprenant trois niveaux interdépendants :
- la diversité des milieux de vie ou écosystèmes (océans, forêts, prairies) ;
- la diversité des espèces (animales, dont les humains, végétales ou microbiennes) ;
- la diversité génétique des individus au sein d’une même espèce.
La biodiversité n'est pas uniformément répartie sur Terre : elle augmente des pôles vers l'équateur et diminue avec l'altitude et la profondeur en mer.

Les bénéfices de la biodiversité

Les sociétés humaines dépendent de la biodiversité pour vivre : elle fournit l’oxygène que nous respirons, notre nourriture et l’eau que nous buvons, des médicaments et des matières premières qui servent à nous loger ou à nous vêtir.
Lorsqu’ils sont en bonne santé, les milieux naturels et les espèces nous rendent aussi des services essentiels, par exemple :
- les océans et les forêts captent le carbone (CO2) de l’atmosphère, ce qui limite le changement climatique ;
- les insectes ou les chauves-souris contribuent à la pollinisation des arbres fruitiers et des légumes ;
- les arbres purifient l’eau et absorbent les polluants
- les mangroves protègent contre les inondations.
Ces services dits "écosystémiques" sont menacés par les activités humaines, en raison principalement de la destruction et de la pollution des milieux naturels, de la surexploitation des ressources naturelles (poissons, faune sauvage, bois), de l’introduction d’espèces invasives et du réchauffement climatique.